AGIR soutient les étudiants mahorais
L’Institut régional du travail social (IRTS) de la Réunion est un lieu d’études qui est très prisé par les mahorais qui souhaitent effectuer une carrière dans le secteur social. L’IRTS a d’ailleurs signé une convention avec le Conseil général de Mayotte pour que des places soient réservées aux jeunes Mahorais, faute d’organisme formateur dans ce domaine à Mayotte. Le CG offre également une indemnité forfaitaire mensuelle de 800 € à ces étudiants. Mais aujourd’hui, cela fait 2 mois que les étudiants mahorais ne l’ont pas reçue. “Imaginez… Loin de chez eux, sans leurs amis, sans leur famille, devant faire face à des loyers impayés, des frigos vides… Il est vrai qu’un professionnel se forme par l’expérience pour mieux comprendre l’usager, mais une expérience comme celle-là, au lieu de les former, leur donne l’impression d’être abandonné. Sentiment d’abandon devant les non-réponses, sentiment d’abandon devant les non-actions», écrit l’association Génération IRTS Réunion, qui réunit les étudiants de l’IRTS de la Réunion.
«Nous savons que le conseil général de Mayotte fait tout son possible pour résoudre cette situation rapidement. Nous savons que l’IRTS se démène pour répondre à ces difficultés. Nous-mêmes en tant que représentant des étudiants, menons un combat sur tous les fronts pour aider nos amis. Mais notre soutien n’est pas une réponse et chaque jour passé est une peur de perdre l’un des nôtres. Cet appel à l’aide est donc un signal d’alarme pour nous tous, car il doit nous rappeler que nous ne sommes rien sans l’autre. Peu importe nos origines, l’important est d’être solitaire face à toute forme d’injustice”. Même si les doctorants ont enfin réussi à se faire payer leur bourse doctorale, le CG continue de se débattre pour aider les autres étudiants, alors que les difficultés financières sont bien présentes.
source http://www.mayottehebdo.com
JOURNEE PORTES OUVERTES 2011
SOCIAL
Les stagiaires tirent la sonnette d’alarme
- Clicanoo.re
- publié le 24 octobre 2011
- 06h52

Soutenus par leur direction, les étudiants s’inquiètent d’une pénurie en stages "gratifiés".
La journée portes ouvertes organisée samedi par l’IRTS a tenu toutes ses promesses à Saint-Benoît. L’occasion pour les étudiants des filières sociales d’exprimer leur inquiétude sur la raréfaction des offres de stages faute de gratification de ces derniers.
Pas moins de mille étudiants suivent une formation initiale à l’IRTS (Institut Régional du Travail Social), quasi autant en formation continue. Pour les premiers, plus de la moitié accomplit ses études en alternance et doit effectuer un stage obligatoire. Mais si le nombre de demandeurs augmente, on ne peut pas en dire autant pour l’offre. "C’est de plus en plus dur pour trouver un stage et les étudiants sont inquiets", témoigne le président de l’association AGIR, représentant les étudiants de l’IRTS, Eddy Couillaud. Les subventions de l’État et du conseil général au secteur privé (associations à but non lucratif) destinées à la gratification (rémunération) des stagiaires restent elles constantes.
"INÉGALITÉ DE TRAITEMENT"
La gratification est désormais obligatoire à partir de deux mois de stage. Une enveloppe de 390 000 euros par an rien que pour les étudiants de l’IRTS "gratifiables" (174 élèves). "La conséquence, c’est la baisse des offres disponibles pour les étudiants, le nombre d’offres dans le privé, à l’origine de la majorité des stages, ne cessant de chuter", poursuit le président. Petite précision, si la loi impose la gratification dans le privé, elle ne l’impose pas au secteur public (collectivités territoriales ou administration d’État). Et le secteur public (hôpitaux…) n’est pas à même d’absorber à lui seul le besoin de stagiaires chaque année… "En plus de la baisse des stages, cette situation entraîne une inégalité de traitement entre les étudiants, certains devant bénéficier d’une gratification n’étant pas payés", argumente Eddy Couillaud. La situation se complique encore d’un cran depuis la transformation du statut de stagiaire de la formation professionnelle (rémunéré) en bourse régionale après l’alignement de cette dernière sur la bourse universitaire. "L’augmentation des critères de bourses est une très bonne chose, mais cela a entraîné une hausse des demandes en stages gratifiés", jugent les étudiants. "Alors que le secteur social et médico-social est aujourd’hui pourvoyeur d’emplois, il pourrait rapidement être confronté à une pénurie si les formations devaient s’arrêter faute de stages", s’inquiètent-ils
P.M.
IMPORTANT:
PETITION SUR LA GRATIFICATION
http://www.petitionduweb.com/voirpetition.php?petition=10117
"Les formations initiales sont financées par le Fonds Social Européen et la Région Réunion pour le public demandeur d’emploi et étudiant. L'Union Européenne et la Région Réunion investissent dans votre avenir"